Dans nos intérieurs, des polluants, tels que le formaldéhyde, le monoxyde de carbone, le toluène, l’ammoniac et le benzène sont émis par les solvants des peintures, par le mobilier, par les cigarettes, les gazinières etc. et peuvent être dangereux pour la santé.
Aujourd’hui on le sait, des gestes simples permettent d’assainir l’air intérieur de son habitation.
Une bonne ventilation permet à l’air de se renouveler, aux polluants de se disperser et aux moisissures de ne pas s’installer.
Bien entendu le plus efficace est de faire installer une ventilation double flux afin de rendre la mécanique automatique.
Une bonne ventilation VMC qui consiste à faire entrer de l’air sain et à rejeter l’air vicié permet en effet une non déperdition de chaleur, ce qui évite les écarts de température que l’on peut observer quand on a recourt à la méthode traditionnelle d’aération, à savoir la technique de la fenêtre ouverte.
Cependant et même si sa maison est équipée d’une bonne ventilation mécanique, ou que l’on est abonné aux fenêtres grandes ouvertes, cela n’empêche pas les polluants extérieurs de faire leur entrée !
Dès lors il convient de se pencher sur des techniques complémentaires pour assainir l’air ambiant de son home sweet home.
Les plantes dépolluantes, un possible « remède » découvert dans les années 80
Certaines plantes dites « dépolluantes’‘ permettraient de limiter de manière significative la pollution de l’air intérieur.
C’est en tout cas, ce qu’a découvert en 1980, le Dr Bill Wolverton de la NASA , suite a divers études portant sur le recyclage de l’air dans les navettes spatiales.
Principe
Le principe de la dépollution repose sur un échange gazeux. Les polluants de l’air sont absorbés par les feuilles. Des micro-organismes vivant dans les racines convertissent les polluants en produits organiques qui servent alors à nourrir les plantes. La plante émet ensuite de la vapeur d’eau par un processus nommé transpiration et améliorent ainsi le taux d’humidité dans la maison et le taux d’oxygène. Plus les plantes sont grosses, plus la surface de feuille est importante , plus l’échange gazeux est important et plus l’air de la pièce est renouvelé.
Selon cette étude on estime qu’une belle plante tous les 10 m² suffit à garder un air sain dans une maison de 2,50m de hauteur sous plafond.
Le programme PHYTAIR : Une étude en cours pour dresser les limites du pouvoir dépolluant des plantes
Le principe décrit plus haut étant très générique, des études sont aujourd’hui en cours afin de prouver la viabilité scientifique du terme plante « dépolluante ».
En effet il convient d’analyser quelles plantes s’avèrent efficaces et contre quels COV toxiques.
En 2007, les tests de la première phase du programme Phytair ont confirmé que les plantes épurent l’air, et ont montré que la combinaison naturelle plantes, sol, racines et microorganismes s’avère être la plus efficace pour débarrasser l’air de ses polluants.
De plus amples études restent nécessaires pour confirmer le rendement des systèmes de biofiltration en situation réelle.